Une entente cordiale : entre furtive voleuse et une drainei d'ombre...

Déjà des mois que j'avais emménagé dans la maison volante, excepté quelques perturbations magiques : bouclier d'invisibilité en rade, creux d'air et vent trop forts nous immobilisant ... la vie était agréable à bord... j'avais ma tranquillité et mon côté sombre ne dérangeait personne... au contraire, j'étais apprécié pour ma discrétion et n'effarouchait pas les terribles chevaliers cohabitant dans la maison...

Les fréquentes escales me permettait de m'approvisionner en alcool fort de toutes les régions d'Azeroth et me dégottais même parfois des petites merveilles contenues souvent de minuscules fioles au prix exorbitants. J'aimais à boire, mais je ne buvais pas seule, souvent mon compatriote Koord, partageais un verre avec moi, reparlant de l'Exodar, notre contrée natale commune... alors, une vague de nostalgie nous emparait tous les deux et nous noyons notre amertume d'avoir perdu nos proches en nous resservant un verre et bien souvent, nous nous endormions tels quels, sur nos fauteuil, immobiles tels des statuts...

Mon autre passe temps, plus rentable étaient les pierres. Mes sorties me permettais d'aller me ravitailler mon stock de pierres si précieuses pour certaines, si rares et si belles... je ne me lassais pas de les contempler à la lumière du feu...

Les journées à l'intérieur, à mon étude, je les passais à lire d'obscurs manuscrits sur le Néant et l'Ombre, sur les malédictions en tout genre et a rédigé des observations obscures en la matière... mais forts utiles selon mes idées...

A vivre dans l'ombre, je passais la plupart du temps inaperçue. Les personnes extérieures au clan me jetait un regard chargé d'effroi devant l'incompréhension de mon choix : j'avais doublement tourné le dos à ma vie , j'avais renoncé à la lumière des Naruus, anciens de ma race, mais aussi à celle de la guérison, la lumière de la prêtrise pour ne garder de ce côté là que mon côté austère et peu amène dû aux longues heures passées en méditations.

Un jour, alors que j'étais de sortie, je croisais, une jeune voleuse, qui tenta de me dérober ma besace, elle pensait avoir réussit mais elle fut détrompé par la malédiction que je lui avais lancé juste à temps... Je me mis à éprouver une sorte de respect devant cet affront courageux et je crois qu'elle me respecta pour l'avoir détecté. Cette voleuse sans clan, et rejetée par tous, je lui offrit de nous rejoindre, lui assurant, une paix et une famille qu'elle n'aurait nulle part ailleurs ... C'est ainsi que naquit une solide entente entre Yoruichi et moi, motivée par l'appat commune d gaint et notre point commun à vouloir passer inaperçue....

Abyssale

/ HRP ps : Yoru, si tu veux modifier ou rajouter une remarque à ce texte, comme ta version de l'histoire, hésite pas /HRP